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Histoire de Vallauris :

 

De par son emplacement privilégié, et ses richesses naturelles (soleil, fertilité de la terre et ressources de la mer), la région fut selon toute vraisemblance, depuis la plus haute Antiquité, un habitat recherché par l'Homme.

 

monastère de l'île st Honorat

Iles de Lérins

 

 

Visiter Vallauris-Golfe-juan, c'est à la fois plonger dans l'Espace et dans le Temps.

 

L'Espace :

En se promenant sur les collines de mimosas qui encerclent Vallauris, on admirera le panorama qui s'étend de Nice, baie des Anges, Antibes et son Cap, Cannes et les îles de Lérins, l'Estérel, à Grasse plus au Nord et les Préalpes, parfois encore enneigées sur fond d'azur...

Le Temps :

Pour le promeneur avisé, les pierres et les ruines dévoileront les secrets et l'évolution des premiers habitants de la région.

Les vestiges d'une voie Romaine, qui reliait Antipolis (Antibes) à Cordula (Vallauris), subsistent aux Impiniers.

Sur la colline des Encourdoules (hauteurs de Vallauris), on retrouve un impressionnant oppidum datant de l'époque Ligure. Les murs de pierres taillées, construits sans ciment, ont plusieurs mètres d'épaisseur. Leur hauteur, certes ne peut être connue mais par endroits elle dépasse encore les deux mètres.

Cet édifice considérable laisse supposer qu'il protégeait un nombre important d'habitants à une époque où l'insécurité était grande. De nombreux vestiges ont été retrouvés dans le sol, tels que pièces de monnaie, débris de tuiles et de poteries, dévoilant ainsi de précieux renseignements sur les moeurs de l'époque.

 

 

Les premières traces visibles laissées par l'Homme dans cette commune remontent à seulement quelques siècles avant Jésus-Christ, et furent celles des Ligures.

On désigne sous le nom de Ligures les habitants de la Provence à l'âge du fer ; plus qu'une race, ils constituaient sans doute la première communauté occitane connue, faite de tribus fort diverses occupant un vaste territoire allant du Languedoc à l'actuelle Italie, aux alentours du Xème siècle avant J.-C.

Sans doute, ces tribus durent-elles défendre leurs récoltes et leurs troupeaux contre les pirates infestant la Méditerranée tout autant que les barbares terrestres.

Mais il est juste de dire que les Ligures étaient eux-mêmes, souvent, fort redoutables.

De la Siagne à la Brague sévissaient les Oxybiens et les Décéates qui étaient de véritables pillards, sur terre comme sur mer.

L' oppidum (camp retranché) de la colline des Encourdoules, qui abritait les Décéates, occupait une position de choix. En effet, à la fois défensive et stratégique, cette position dominante permettait d'observer et de surveiller les passages obligés (terrestres ou maritimes) des voyageurs, commerçants ou militaires. Ainsi, surveillaient-ils les contreforts Grassois et la plaine de la Brague, la vue s'étendant de Nice à l'Estérel. Ils pouvaient également veiller sur leur port situé à Golfe-Juan.

Avec les Oxybiens, leurs voisins occupant Aegitna (Cannes ou Biot ?), ils formaient vers 160 avant J.-C. une sorte de confédération.

Unis par des liens multiples, notamment dans le pillage de la Côte et de la mer, ils causèrent bien des tracas à leurs voisins Grecs occupant les colonies de Nicea et d'Antipolis. Si bien qu'en 154 avant J.-C., les Grecs d'Antipolis demandèrent au Sénat Romain de faire cesser les exactions Ligures.

Le consul Quintus Opimius, à la tête d'une armée, va inaugurer ce qui deviendra plus tard, la Conquête des Gaules.

 

Chasseurs et pêcheurs, les Ligures cultivaient également l'olivier, la vigne et les céréales. 

 

Biot

 

Les Romains coloniseront et moderniseront la région, notamment, en créant sur l'antique tracé longeant le bord de mer une voie nouvelle, la voie  Via Aurélia.

Celle-ci fut d'ailleurs empruntée par Jules César en l'an 50 avant Jésus Christ, lorsqu'il se rendit en Gaule Citérrieure.

Après 44 et la mort de César, son assassin Décimus Brutus commande la région qui porte déjà le nom d'Alpes maritimes, et dont Antoine, revenu de Macedoine, veut s'emparer.

Au Ier, IIème et IIIème siècles, un Pagus s'élève aux Encourgoules, sur le site de l'ancien oppidum ligure. Les restes de colonnes, de sols et de tombeaux attestent de l'occupation romaine du lieu.

 

Après le déclin de l'empire Romain, jusqu'au moyen age, la région va connaître une période très sombre durant laquelle les pillages et massacres perpétués par les Sarrazins n'auront de cesse.

Vallauris et Cannes seront ravagées en 987, ce qui conduira Guillaume Ier à engager une lutte féroce, et à repousser l'ennemi, en cette fin de Xème siècle.

En l'an Mille, Vallauris dépend de la seigneurie d'Antibes ; commence alors une période pacifique, entraînant un mouvement de rénovation. En 1038, suite à une donation au monastère de Lérins, une délimitation entre les communes d'Antibes et Vallauris est fixée et ne changera plus.

Vers 1200, le Prieur de Lérins ordonne la construction d'un prieuré et d'un château, à l'emplacement même de l'actuel château, et une chapelle attenante au prieuré ; c'est la chapelle où se trouve aujourd'hui le musée Picasso.

A partir du XIVème siècle, la famine, les épidémies et les hordes de pillards vont décimer Vallauris, si bien qu'au XV siècle, la ville devient un lieu inhabité.

Grâce aux efforts des abbés de lérins, des habitants de Ligurie vont s'installer et repeupler Vallauris à partir du début du XVIème siècle. Des moulins, des fours, des remparts, ainsi que des maisons-remparts, et même un hôpital sont construits.

Ayant pris de l'extension et capable d'assurer sa propre défense, Vallauris à l'orée de la Renaissance, est donc prête à participer au relèvement économique et au repeuplement de la bande côtière qui sera, quatre cents ans plus tard, la Côte d'Azur.

Les raisons de cet essor sont essentiellement dues aux possibilités économiques offertes aux habitants. Les argiles rouges sont utilisées par les potiers dont les fours sont alimentés par les arbres des forêts de la communauté. La richesse des terres va permettre des cultures nouvelles et l'oranger, notamment, apparaît à cette époque. Le partage des terres permet de subvenir aux besoins alimentaires de chacun. L'élevage fournit lait et viande. Quant au bord de mer, le Gourjan (Golfe-Juan), retrouve sa vocation, et développe une petite industrie de pêche.

Le poisson est abondant, sardines, daurades, loups, murènes, et parfois des thons.

La bouillabaisse constitue le plat de base des pêcheurs de toute la côte provençale. A la fois nourrissante et raffinée, elle a acquis aujourd'hui une renommée mondiale.

 

Cagnes/mer

 

Hélas, malgré ce renouveau, la région va connaître durant ce siècle, les funestes conséquences des guerres d'Italie, et les terribles combats entre les armées de François Ier et celles de Charles Quint, amenant ainsi son cortège de misères.

Durant la seconde moitié de ce XVIème siècle, la paix retrouvée sera balayée par les guerres de religions.

Après ce siècle de folie meurtrière, s'ouvre une ère de labeur et d'accalmie.

La reprise économique est difficile, les pertes subies sont lourdes, les terres incultes et le pays est exsangue. De plus, les côtes sont sous la menace perpétuelle des pirates, bien que la tour de la Gabelle soit là pour assurer la défense. Cette insécurité constante explique sans doute le fait que Golfe-Juan soit quasiment un lieu inhabité.

La poterie est la principale industrie de Vallauris ; les célèbres pinhatas, mot francisé en "pignates", connaissent un grand succès. Des tartanes les chargent à Antibes, ou à Golfe-Juan, et sont exportées par voie maritime.

On trouve encore aujourd'hui, des puits creusés par l'extraction de l'argile rouge, matière première des pignates.

La maîtrise de la langue française au détriment de "lou provençou" permet d'accéder aux meilleures fonctions dans l'administration et la gestion de la ville. Ce qui est évidemment réservé à l'élite, d'où une certaine inégalité sociale. Ainsi, peu à peu, on étouffe une culture évoluée, riche en traditions, moeurs et chansons.

Quant à la nourriture de l'époque, un pain grossier, mais consistant, arrosé d'huile d'olive, et quelques fruits et légumes font l'ordinaire. Afin d'améliorer la "piquette" issue de la vigne, on y ajoute de l'orange amère, ce qui constitue aujourd'hui, le "vin d'orange", un apéritif fort agréable, apprécié des connaisseurs.

Siècle d'accalmie pour la région, mais pas pour la France qui, gouvernée tour à tour par Louis XIII, Richelieu, puis Louis XIV, sera constamment en  guerre contre ses voisins. 

Se méfiant du Duc de Savoie, et conscient de la "sensibilité" de la Région de par sa frontière avec le conté de Nice, Louis XIV charge Vauban d'inspecter la Provence. Celui-ci rédige un rapport sur la Fourmigue, qui n'est encore qu'un rocher dépourvu de toute construction. Cette rade de Golfe-Juan va effectivement retenir toute son attention pendant plusieurs années, car elle offre un abri idéal et naturel pour la Flotte et les vaisseaux de guerre.

On devra également à Vauban, les fortifications du "Fort carré" d'Antibes, celles du Fort Royal de l'île Sainte Marguerite, les remparts et bastions d'Antibes, ainsi que la Fourcade et la Gabelle de Golfe-Juan.

 

Le Fort Royal

(Prison du Masque de fer)

 

Le Masque de Fer

A travers une triple grille, dans son cachot fermé par une double porte barrée de fer, l'homme au Masque put, pendant plusieurs années, de 1687 à 1694, ou peut-être 1698,  contempler la rade de Golfe-Juan, et la partie de son rivage s'étendant de la pointe de la Croix à la batterie de la Gabelle : un merveilleux paysage fait de bois profonds et de mer intense, de varech et de sable, de soleil et d'ombre.

Quelles furent ses pensées ?

Nous ne le sauront jamais.

Qui était-il ?

De fortes probabilités laissent à penser qu'il s'agissait en fait du jumeau de Louis XIV. Ayant mis en danger la monarchie Capétienne, il fut enfermé successivement à Pignerol et à Sainte Marguerite.

 

 

Pour avoir bénéficié d'un siècle de répit, Vallauris connaît, à l'aube du XVIIIème, une certaine "prospérité", somme toute relative, car  la misère et l'insalubrité persistent ; les routes sont quasi inexistantes, ce qui entrave le développement. Cela montre la régression qui s'est produite entre l'Empire Romain où routes et canaux permettaient transports, voyages et irrigation, et les siècles suivants où la civilisation paya longtemps les conséquences des invasions barbares.

La population est alors composée de céramistes, d'agriculteurs, d'artisans et de "professions libérables".

 

 

La vie est rude et les moments de détente sont rares. Cependant , tambours et fifres ne ratent aucune fête religieuse ou autre, et l'on assiste déjà à de sévères et acharnées parties de "pétanque" (constituées de grosses boules en bois cloutées), digne du "Midi", si bien que le curé en arrive à les interdire durant les offices du dimanche.

Les plaisirs nautiques sont encore ignorés, mais chacun sait profiter des bienfaits d'une nature luxuriante, les bois de pins descendant alors jusqu'à la mer.

 

 

La céramique va connaître une véritable expansion. La production, tout en continuant à être utilitaire, pignates, jarres et poellons, se diversifie vers des objets de décoration tels que vases, crucifix, fontaines que fabrique également Moustiers. Une émulation existe alors en Provence où la céramique connaît un développement sans précédent. Denrée non périssable, elle souffre peu de la difficulté des transports et de leur lenteur. Exportée à bord de Tartanes, bateaux à fond plat, l'isolement du pays n'est pas un problème.

En 1789, la seule révolution que connaisse Vallauris, est celle de l'appropriation par la commune des biens du clergé, à savoir, le château et les vastes terrains en dépendant (Font de Cine, Zaïne, Champ, Grand Plan), églises et chapelles.

Le 4 février 1793, le Comté de Nice est définitivement rattaché à la France.

L'exécution de Louis XVI, le 21 janvier, entraîne dès Mars 93, une terrible coalition européenne à l'encontre de la France. Les Anglais investissent Toulon, et la coalition présente une nouvelle menace d'invasion pour la région.

Cependant, l'opiniâtreté d'un petit capitaine d'artillerie dénommé Bonaparte, va permettre, le 19 décembre de la même année, la reconquête de Toulon.

Promu général de brigade, Bonaparte est chargé de mettre les Côte de Provence en état de défense. Des fours à réverbère sont alors construits. Deux fours à boulets sont d'ailleurs classés monuments historiques sur l'île Saint Honorat.

Durant l'année 1794, la rade du Golfe va protéger les 7 vaisseaux et 4 frégates commandés par le Contre-Amiral Martin, des flottes Anglaise et Espagnole, au nombre de 30 vaisseaux, et 4 frégates.

Malgré leur supériorité navale numériquement écrasante, les Anglo-Espagnols n'oseront pas affronter la petite flotte Française embusquée dans le Golfe-Juan. Ce dernier a déjà une réputation bien établie, défendu qu'il est par le Fort Royal de Saint Marguerite, les redoutes du Cap d'Antibes, la Batterie de la Fourcade et... la tour de la Gabelle.

Ancrés au large, l'ennemi sera finalement dispersé par un coup de vent, ce qui mettra fin au blocus. L'exceptionnelle rade du Golfe a donc deux fonctions : Dissuader l'envahisseur, et Protéger les navires des coups de tabac.

Le 18 mai 1804, Bonaparte est sacré Empereur.

Durant ce début de 19ème siècle, les guerres Napoléoniennes, l’insécurité des Côtes et des routes, ainsi que leur mauvais état, contribuent aux difficultés d’exportation de la céramique.

La conscription enlève de plus en plus de jeunes hommes à la terre et aux ateliers. Les champs laissés à l’abandon voient leur nombre augmenter sans cesse. La vie est difficile, et l’économie désorganisée.

Le 10 avril 1814, Napoléon abdique, et embarque à St Raphaël pour l’île d’Elbe le 28 du même mois.

Louis XVIII gouverne alors la France.

Lorsque le conseil municipal se réunit le 02 mai 1814, aucun changement n’est intervenu. Il est à noter que le maire et ses adjoints, sont pour la plupart, des descendants des 70 familles Gênoises, venues au début du XVIème siècle repeupler la région dévastée par la peste et le brigandage. Ils sont tous les héritiers de ces immigrants qui rebâtirent le village, relancèrent le travail de la poterie et plantèrent les premiers orangers.

Après un été provençal, c’est à dire chaud et sec, et un hiver méditerranéen couvrant d’or les collines de mimosas, Mars va éclater en coup de tonnerre sur l’Europe, et faire entrer Golfe-Juan dans l’Histoire.  

Le 1er Mars 1815, Napoléon débarque dans la rade, accompagné d’une « mini-armada » constituée de 7 navires, d’un millier d’hommes, 4 canons et 4 chevaux.

Le choix de cette rade, pourtant bien défendue n’est pas innocent. Il est fort probable que l’Empereur déchu ait bénéficié d’appuis militaires, malgré une population Antiboise à tendance royaliste. Cette complicité rendra possible l’accès à Golfe-Juan, petit hameau comprenant à l’époque quelques entrepôts de poteries et une dizaine d’habitations pour une quarantaine d’habitants.

Toutefois, bien que partagée, la garnison d’Antibes ne se rallie pas à l’Empereur. S’engage alors une course contre la montre ; Napoléon comptant sur l’effet de surprise, il doit impérativement atteindre la capitale, avant que la nouvelle de son débarquement ne soit connue des autorités.

Installé  à « l’auberge de la minute », en face de l’actuelle jonction de la RN7 avec la route de Vallauris, Napoléon donne l’ordre à sa troupe, vers 23H00, de marcher sur  Paris : "La victoire marchera au pas de charge". Il emprunte alors la « Voie Royale », actuelle RN7, et se dirige sur Cannes où il bivouaquera. 

L'Aigle, et les couleurs nationales, voleront dès lors de clochers en clochers jusqu'aux tours de Notre-Dame. Cent Jours durant, cette envolée fera trembler les monarques les plus puissants d'Europe...

Depuis, chaque année au mois de Mars est célébré le débarquement de Napoléon. Cette reconstitution historique représente un remarquable spectacle, qui attire une foule toujours plus nombreuse.  

 

 

Aux alentours de 1830, la parfumerie se développe à Vallauris. Il s'agissait alors de tout petits distillatoires équipés d'alambics très rudimentaires. On distillait la fleur d'oranger pour obtenir d'une part l'essence de néroli, très utilisée dans la fabrication des eaux de cologne, d'autre part l'eau de fleurs d'oranger dont on faisait une très grande consommation. Cette dernière était même expédiée très loin par bateaux au moyen de jarres en poterie.

En 1865, est inaugurée à Golfe-Juan, la parfumerie Gazignaire, qui fabrique toujours des arômes alimentaires, et les exporte.

En 1831, Vallauris compte 2000 habitants, et une trentaine pour Golfe-Juan, malgré la notoriété mondiale que lui à valu ce fameux débarquement de 1815. Il faut préciser qu'à l'époque, les terres Golfe-Juanaises ne valent pas grand chose, et sont d'ailleurs laissées aux filles comme héritage, alors que les riches terres Vallauriennes sont réservées aux garçons, plus "aptes" à les exploiter... C'était au XIXème siècle !...

 

Cependant ce lieu devenu mythique va attirer deux grands écrivains : Chateaubriand (1838) et Victor Hugo (1839), ainsi qu'une célèbre romancière, Juliette Adam (1858) qui, en s'y installant, sera à l'origine de l'essor de Golfe-Juan.

 En effet, elle y invitera de nombreuses personnalités tel que Georges Sand, Prosper Mérimée, Pierre Loti, ou encore Gambetta, Thiers... afin de leur faire découvrir les bienfaits, la douceur et l'intensité de la vie méridionale.

 Par ailleurs, en 1860, elle découvre les talents d'un jeune céramiste ; la fabrication d'ustensiles de cuisine en terre ne sera bientôt plus la seule occupation de nos potiers. Vases et objets en céramique aidant, voici la première vogue d'un Vallauris tout en finesse, guidé par le génie de Clément Massier.

Toujours en 1860, l'annexion de Nice à la France va briser l'isolement dans lequel se trouvait Vallauris. De plus, l'arrivée du chemin de fer, en 1862, rend Paris accessible,    22 heures de train ! Ce qui constitue pour l'époque un évènement. Les exportations ainsi facilitées, le commerce de la céramique va connaître une évolution inespérée, et le tourisme hivernal se développer. 

Les petits ateliers se transforment en véritables fabriques, et des sociétés apparaissent , regroupant sous un nom collectif plusieurs fabricants afin de lutter contre la concurrence. Ces sociétés vont marquer le début de la petite industrie.

Depuis la Restauration, Vallauris faisait partie, comme avant le premier Empire, du département frontière du Var. Le retour de Nice dans le giron national permet la reconstitution du département des Alpes-Maritimes, qui deviendra bientôt la Côte d'Azur.

En 1892, la population de Vallauris s'élève à 7000 âmes. A cet essor va succéder un arrêt de la croissance démographique, puisqu'en 1921, Vallauris compte 5400 habitants. Les causes de cette régression sont essentiellement économiques, la poterie du pays traversant alors une période difficile due à la concurrence et à la guerre de 1914.  L'entre-deux-guerre va voir une reprise de la céramique, alors que le tourisme, se popularisant, fait connaître la douceur de la vie azuréenne.

Ainsi, Golfe-Juan qui comptait une dizaine de familles en 1842, puis180 habitants en 1860, voit sa population dépasser les 2000 âmes en 1930. Aujourd'hui, elle s'élève à environ 12 000 habitants, et 18 000 pour Vallauris.

La crise économique de 1930, et l'arrivée de matériaux plus appropriés, aluminium, fonte, inox, écartent la poterie de sa fonction culinaire pour amorcer vers la fin des années quarante une évolution toute différente : la céramique artistique.

 

 

 Vallauris est un lieu de rencontre dans lequel se côtoient artistes et artisans. On y trouve de la poterie d'art, des pièces uniques, de grands noms tels que Copron, Collet, Derval, Valentin, Boncompain, Koenig, Marais..., ainsi que de la poterie culinaire, et de nombreux objets décoratifs...

Aujourd'hui, la biennale internationale de la Céramique d'Art témoigne de la vigueur de cet artisanat. 

 

 

LA CERAMIQUE :

La céramique s'obtient à partir d'une matière naturelle et commune, l'argile. Celle-ci, soumise à une très haute température se transforme après avoir perdu toute son eau.
Le résultat obtenu est un corps très dur qui peut être recouvert d'une couche d'émail ou de vernis ; la céramique devient alors encore plus résistante.

 



La technique de l'engobe :

Dans un premier temps la pièce est recouverte d'une terre liquide. Décorée avec des mélanges à base d'oxyde, une première cuisson est effectuée.
La pièce est ensuite recouverte d'un émail, ou d'un vernis, avant d'être une nouvelle fois recuite au four à très haute température.

 

Vallauris célèbre ses potiers chaque deuxième dimanche d'août. Résidants, visiteurs, vacanciers repartent avec "un peu de cœur du pays", et une petite poterie tournée sous les yeux leur est offerte en guise de souvenir et d'amitié.

 

 

 

 

 

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